Le choix personnel n’ignore pas forcément la dimension morale de la question. On peut consommer des animaux tout en sachant que c’est moralement injustifiable mais on le fait pour plusieurs raisons qui sont plus du domaine pratique (on ne fait pas l’effort de découvrir les recettes végétaliennes), des automatismes sociaux (c’est plus simple de manger comme tout le monde), du principe du plaisir (eh oui, la viande, le poisson, le fromage, c’est bon), la crainte d’avoir des carences alimentaires aussi. Sans oublier le poids des religions qui considèrent que l’animal est fait pour être consommé. Donc l’argument moral ne suffit pas, il faut également prendre en compte la dimension psychologique de nos actions.
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