C’est vrai que l’argument du sacro-saint choix personnel semble déplacé lorsque des raisons morales sont en jeu. D’autant qu’il s’agit dans ce cas de vie et de mort, de souffrance, de cruauté, de liberté et d’enfermement, et non de préférences gustatives. On peut effectivement préférer telle ou telle saveur, mais quand de tels arguments éthiques rentrent en jeu, le goût paraît bien peu de choses face à la liberté de vivre d’être sensibles. Le choix personnel de vivre de tous ces êtres lui est bafoué !
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